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12 février 2015

LES INCENDIAIRES - JEAN ROLLIN

sans-titre

Anissa est tombée sous la coupe de l'Homme Pourpre qui se sert d'elle pour attirer les deux orphelines vampires dans un piège redoutable. Mais les drôlesses ne manquent pas de ressort et, avec l'aide de rencontres de passage, elles découvriront le point faible de leur ennemi et le pousseront dans ses derniers retranchements.   

Ce cinquième et dernier volet des aventures des deux orphelines vampires est de loin le meilleur de la série. En lançant ses petites héroïnes sur les traces de leur ennemi de toujours, Jean Rollin nous propose pour la première fois une intrigue qui tient véritablement la route. Il nous embarque dans un véritable jeu de piste au terme duquel Pluviôse et Ventôse (tu parles de blases !) espèrent découvrir l'origine de ce jeu d'échecs surréaliste qui voit s'affronter l'homme pourpre et l'homme chantant.

Elles devront pour cela remonter la piste d'un mystérieux navire, chercher des indices dans les musées, recouper et interpréter des informations pour mettre la main sur le cercueil contenant le corps de leur adversaire qui, figurez-vous, serait un petit cousin de l'affreux des Carpathes (du moins un bonhomme originaire d'Europe de l'est et qui semble avoir pour habitude de roupiller dans sa bière).

Pour le reste, on demeure tout de même en terrain de connaissance avec quantité de cimetières et de souterrains ainsi que l'habituelle tripotée de dangereux farfelus. Jean Rollin n'innove donc que fort peu en introduisant quelques personnages (Gudule la voyante extra lucide, Véro l'avaleuse de sabre et Casimir Plantu, l'expert en phénomènes paranormaux) et de nouveaux lieux chargés d'histoire et de mystère : le donjon de la Roche-Guyon ou les îles Chausey.

"Les incendiaires" clôturent donc agréablement le cycle des "Orphelines vampires" sans toutefois apporter de réponses réellement satisfaisantes à toutes les énigmes soulevées. C'est là un défaut qui tient à la nature même des romans de Jean Rollin, des récits qui ressemblent à ces histoires pour enfants qu'on invente à mesure qu'on les raconte, sans trop se soucier de vraisemblance.

Fleuve Noir - Frayeur - 1995

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Commentaires
P
Voilà tu tapes mon nom : Patrick Rothlisberger...<br /> <br /> Pour moi ça va , en retraite depuis le 1er février....:)<br /> <br /> Il y a tous les amis de Livrovore ; Fantasio , Buffalo, Fabior , Guillaume et parfois notre ami Hollandais dont j'ai oublié le pseudo...<br /> <br /> On t'attend...;)
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L
Et non toujours pas ! Ce n'est pas le genre de réseau social qui a ma préférence. Mais laisse-moi toujours un lien vers ta page Facebook. J'irais te rendre visite de temps en temps et qui sait, peut-être me convertirais-je.<br /> <br /> Bon week-end ? Demain on est que vendredi, encore une journée de turbin avant de se la couler douce !
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P
Je me replongerai dans cette collection , mais je ne l'ai pas complète..<br /> <br /> Pour l'instant je relis du FNA ..<br /> <br /> Tu n'es toujours pas sur Facebook ? <br /> <br /> Bon week - end..:)
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FLEUVE NOIR
fl no
ANTICIPATION

 

 

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  • Blog consacré à mes lectures dans les domaines de la fantasy, du fantastique et de la science fiction. Mais comme je ne suis pas sectaire et que mes goût sont assez éclectiques, il n'est pas exclu que j'y parle aussi d'un bon polar ou d'un essai.
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