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1 novembre 2020

10000 LITRES D'HORREUR PURE - THOMAS GUNZIG

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Cinq ados ont décidé d’aller passer quelques jours dans la maison de campagne appartenant à la famille de l’un d’entre eux. La vieille bâtisse est située dans une région isolée, le lieu parfait pour s’éclater sans contraintes, fumer des pétards et s’envoyer en l’air. Malheureusement pour eux, les environs ne sont pas aussi déserts qu’ils le semblent… 

De la même manière que ses créatures font du bricolage génétique avec les corps de leurs victimes, Thomas Gunzing a construit son roman comme un patchwork tricoté à partir des figures imposées de la littérature gore et des films du même genre. Il ne faut donc pas s’attendre à de grandes surprise, tant du côté du background que des personnages ou de l’intrigue.

Le décor est en effet un classique du film horrifique. On retrouve la bourgade isolée au fond des bois, la maison abandonnée au bord du lac et le souterrain bien sombre et bien flippant. Pas plus d’originalité côté personnages avec un quintette de teenagers bien stéréotypés. Il y a là le gosse de riche un peu grande gueule, la pétasse peroxydée, le petit gros à lunettes et un couple lambda qui emporte aussitôt la sympathie du lecteur. Les dialogues et les rapports entre les uns et les autres sont là encore assez basiques mais le recours au roman choral permet néanmoins d’étoffer les personnalités en jetant des regards croisés sur les uns et les autres. Et puis bien sûr il y a les méchants, en l’occurrence un couple de timbrés façon « Délivrance » ou « Sang retour » et des monstres qui tiennent à la fois de la « chose » du film de John Carpenter et des Grands Anciens de Lovecraft.

Avec ces ingrédients très convenus l’auteur est malgré tout parvenu à nous concocter une histoire sans temps mort et bourrée d’action, où l’humour et les clins d’œil viennent apporter un peu de légèreté parmi une pléthore de scènes bien cracra. Et finalement, en dépit de ses petits défauts et de sa fin un peu bâclée, « 10000 litres d’horreur pure » s’avère être un sympathique divertissement ainsi qu’un bel hommage à un genre encore trop déconsidéré.

Au Diable Vauvert - 2007

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FLEUVE NOIR
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  • Blog consacré à mes lectures dans les domaines de la fantasy, du fantastique et de la science fiction. Mais comme je ne suis pas sectaire et que mes goût sont assez éclectiques, il n'est pas exclu que j'y parle aussi d'un bon polar ou d'un essai.
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