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19 août 2020

UNE DEESSE NE PLEURE PAS - HEINZ GÜNTER KONSALIK

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Après que leur avion se fut écrasé au beau milieu de la forêt amazonienne, Gloria et Hellmut essaye de regagner la civilisation. La forêt hostile et ses hôtes dangereux vont leur compliquer la tâche… 

Avant de lire ce roman je ne connaissais de Konsalik que sa réputation d’auteur de romans sentimentaux. Une réputation qui n’est pas usurpée mais à laquelle je substituerai plutôt celle de « touche à tout » populaire capable de distiller dans une même histoire de la romance, quelques frissons et le souffle épique de l’aventure. Car pour faire rêver ses lecteurs et les transporter loin de leur quotidien morose, Konsalik a l’habitude de faire visiter à ses personnages les coins les plus paumés de la planète pour les plonger dans des situations toujours dramatiques. Ici, il a choisi de les perdre dans les profondeurs de la forêt amazonienne, territoires vierges et méconnus où vivent encore des tribus qui n’ont jamais rencontrés l’homme blanc (le roman date de 1974).

Premier constat, l’auteur n’est pas parvenu - et n’a sans doute même pas essayé - à s’affranchir des lieux communs qui nous viennent à l’esprit lorsque l’on songe à la jungle sud-américaine. Tous les poncifs ont été convoqués : la faune sauvage (panthère, crocodile et piranhas), la tribu de réducteurs de têtes, la jolie blonde prisonnière d’indiens qui la vénèrent et qu’elle parvient à subjuguer grâce à quelques gadgets modernes (allumettes, appareil photo), et jusqu’au fabuleux trésor d’or et de pierres précieuses qui n’attendait que sa venue pour faire parler de lui. Tout cela est assurément digne d’une série B hollywoodienne des années cinquante dans lesquels le décor et le dépaysement comptaient davantage que le scénario.

Bon, pour être tout à fait juste, on reconnaitra qu’à défaut d’être originale, l’histoire est honnête et rempli parfaitement son office. L’auteur s’en tire notamment grâce à des seconds rôles assez travaillés (le mercenaire bourru, le jeune indien qui s’émancipe des tabous de sa tribu) et quelques idées sympathiques dont celle de placer son couple de héros au beau milieu d’une guerre tribale. Et comme le roman se lit remarquablement facilement grâce à un style d’une extrême simplicité, on en vient rapidement à bout et l’on passe très vite à autre chose.

Pocket - 1998

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Commentaires
P
Si je le croise un jour ?
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FLEUVE NOIR
fl no
ANTICIPATION

 

 

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  • Blog consacré à mes lectures dans les domaines de la fantasy, du fantastique et de la science fiction. Mais comme je ne suis pas sectaire et que mes goût sont assez éclectiques, il n'est pas exclu que j'y parle aussi d'un bon polar ou d'un essai.
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